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Les accords à la basse avec 3 doigts

Publié le 18/02/2013

Ce petit cours de basse nous donne l'occasion de travailler à la fois les accords et la technique spécifique du jeu à trois doigts.

La technique du jeu à trois doigts (nous parlons bien sûr ici de la main droite !) a été mise en avant dans le Heavy Métal par le bassiste d’Iron Maiden : Steve Harris. D’autres, tels que Billy Sheehan ou encore Robert Trujillo en abusent également. Et d'autres encore, bien sûr, dans d'autres styles musicaux…

Même si de nombreux bassistes peuvent aller très vite avec 2 doigts, cette technique permet de jouer à des vitesses très élevées, que seuls ceux qui jouaient au médiator pouvaient atteindre jusqu’alors.

Il est possible de l’envisager de différentes manières, selon les aptitudes de chacun, ou encore l’utilisation que l’on souhaite en faire. La solution la plus académique suit le schéma suivant : index en premier, majeur en deuxième, annulaire en troisième.

Cette technique convient parfaitement pour jouer rapidement des groupes de 3 notes comme des triolets ou des sextolets, par exemple.

Jouez ainsi les arpèges d'accords suivants sur 3 cordes, avec un doigt par corde : 

Et si certains bassistes préféreront le système pouce-index-majeur, l'idée ici sera d'y arriver en utilisant l’ordre index-majeur-annulaire indiqué précédemment.

Ecoutez l'enregistrement correspondant joué à deux vitesses différentes. La première au ralenti et la seconde… beaucoup plus rapidement :

Si les accords vous intéressent, consultez donc l'ouvrage qui y est intégralement dédié, en l'occurrence Basse & accords.

Et si c'est la technique du jeu à trois doigts qui retient votre attention, le cours multimédia Le jeu à 3 doigts répondra à toutes vos attentes dans le domaine, tout comme la méthode consacrée aux techniques pour la basse qui évoque également le sujet parmi d'autres.

Soudures de basse et batterie

Publié le 21/01/2013

La basse et la batterie étant les garants du groove et de l'assise, leur complicité est essentielle au sein de n'importe quel groupe ou formation musicale.

Nous verrons ici comment la basse peut progresser en parallèle avec la batterie, c'est-à-dire être construite à partir de soudures (accents communs qui unissent la basse et la batterie) pour mettre en avant l’osmose parfaite entre les 2 instruments. 

Voici donc ce que l'on peut considérer comme la soudure parfaite. On peut d'ailleurs constater visuellement l’analogie des parcours entre la basse et la batterie :

Ecoutez l'enregistrement correspondant pour vous rendre compte à quel point c'est flagrant :

Analysons maintenant ce qui se passe…

Dans la 1ère mesure, le 1er temps est identique. Sur le 2ème, on conserve les temps fort et la 4ème double croche seulement, car il aurait été de très mauvais goût de jouer les 4 double croche comme la basse. Dans une soudure, il est conseillé de ne mettre en avant que les accents fondamentaux, et uniquement ceux là : la caisse claire placée sur la 4ème double croche du 2ème temps appelle les 2 croches du 3ème temps.

Dans la 2ème mesure, les 1er et 4ème temps sont soudés alors qu’au milieu (2ème et 3ème temps), il se passe également une soudure, mais qui n’est cette fois pas parfaite. Sur le 2ème temps, la batterie marque l’after-beat (en général sur les temps faibles, 2 et 4, de la mesure), grâce à la caisse claire sur la 2ème double croche puis la grosse caisse sur la dernière double croche de la basse. C’est l’osmose ! Elle enchaîne ensuite les 2 doubles croches du 3ème temps.

Conclusion : nous avons bien là une réelle soudure !

Cet exemple n'étant qu'un parmi bien d'autres possibles, vous êtes maintenant invité à travailler la méthode dédiée intégralement aux grooves basse et batterie, qui en comporte des tonnes… avec ou sans soudures !

Travail des nuances à la basse

Publié le 24/12/2012

Dans ce petit cours de basse, nos allons mettre l'accent sur le jeu des nuances à la basse, entre notes longues et notes courtes.

Bien souvent, la différence entre une ligne qui groove et une autre plus terne, se fait par le biais de nuances entre des notes qu'on laisse durer et d'autres que l'on vient littéralement piquer (jeu staccato). Cette façon d'aborder les notes apporte au jeu tout son relief.

Dans l'exemple qui suit, les notes longues sont indiquées par un petit trait horizontal alors que les notes piquées le sont par le biais d'un simple point.

Sachez que lorsque vous piquez les notes, c’est la main droite qui impose une attaque plus importante. La main gauche ne change pas sa manière de plaquer ces mêmes notes.

Dans notre exemple, figurent également des notes mortes qui viendront se conjuguer avec les notes piquées et les notes longues. Question d'ajouter un peu de difficulté… En ce qui concerne ces notes mortes, l’attaque à droite se fait sèche, comme pour jouer les notes piquées, à la différence que la main droite se soulève légèrement pour que le risque d’entendre la note placée sous la main gauche à ce moment-là s’annule.

Utilisez le cadre à gauche de la partition, qui présente la formule rythmique, pour travailler les nuances séparément à partir d'une seule et même note de votre choix. Travaillez lentement au départ pour bien assimiler la formule, et une fois celle-ci parfaitement maîtrisée, jouez-la avec les notes proposées dans la partition.

Aidez-vous évidemment de l'enregistrement pour mettre en place cet exemple :

Faites tourner ce groove en boucle durant plusieurs minutes pour bien vous en imprégner. Puis essayez de changer de formule, intervertissez les notes longues et courtes, le placement des notes mortes dans la ligne...

Pour travailler les nuances, il est vivement conseillé d'aborder la vidéo didactique Travail technique de la basse dans laquelle il est très largement question du sujet, notamment lors du travail de la main droite.

La méthode dédiée aux techniques pour la basse aborde également le sujet, ainsi que bien d'autres d'ailleurs.

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