Blog batterie play-music.com

Frisé en triolets accentués à la batterie

Publié le 17/05/2013

Nous allons aborder ici le doigté de base de la technique du frisé à la batterie, que nous développerons sur un rythme en triolets avec des accents.

Rappelons que la technique du frisé consiste tout simplement à jouer successivement un coup à droite puis un coup à gauche. Malgré son côté naturel, ce doigté présente deux difficultés majeures : l’équilibre du son entre les deux mains et la régularité.

Si vous n'êtes pas familiarisé avec les triolets (temps découpé en 3 parties égales), commencez par jouer des croches binaires sur votre caisse claire, sans accents, afin de prendre conscience des problèmes de régularité et d’équilibre.

Une fois à l'aise, commencez à jouer l'exemple suivant, c'est-à-dire en incorporant les triolets, mais toujours sans accents afin de bien contrôler l'équilibre des frappes.

L'étape suivante consistera à intégrer les accents. Progressivement, c'est-à-dire en travaillant d'abord mesure par mesure, avant d'en enchaîner deux, puis trois, etc… jusqu'à être capable de jouer sans hésitation les 6 mesures d'affilée.

Ecoutez bien sûr l'enregistrement qui vous aidera notamment à comprendre le placement des accents :

Pour travailler le frisé de A à Z, deux options s'offrent à vous, soit un cours multimédia intitulé Utilisation du frisé, soit une vidéo pédagogique connue sous le nom de Le frisé & ses applications.

La vidéo didactique dédiée aux gestes fondamentaux à la batterie ira un peu plus loin encore, et vous permettra de travailler d'autres doigtés majeurs, d'autres gestes essentiels pour développer votre technique à la batterie.

Groove de batterie dans le style Métal

Publié le 19/04/2013

Nombreux sont les batteurs fans de hard et de métal, désireux de frapper sur leurs fûts avec la plus grande énergie qui soit. Cet article est pour eux...

Voici en effet un petit groove de batterie fortement inspiré du titre Necromancer du combo brésilien Sepultura, qui mélange violence des compositions, textes engagés et apport de leur culture, notamment par l'utilisation intéressante des percussions traditionnelles.

Le batteur du groupe, Igor Cavalera, qui s'est bien reconverti depuis (Cavalera Conspiracy, MixHell…), nous propose donc ici un groove très représentatif du style :

On notera tout d'abord l'utilisation de la charleston entrouverte, jouée imperturbablement à la croche, à l'exception du dernier temps de la deuxième mesure.

Comment passer à côté de cette ligne de grosse caisse bien fournie, marque de fabrique du style Métal, avec des enchaînements droits (début de la première mesure par exemple) ou plus syncopés (toute la deuxième mesure). A ce tempo là, la double grosse caisse n'est pas de rigueur !

On termine le groove par un fla puissant… qui met tout le monde d'accord.

Ecoutez bien sûr l'enregistrement qui vous aidera à peaufiner la mise en place un peu compliquée de ce groove :

Pour travailler d'autres grooves dans le style, la méthode dédiée à la batterie rock devrait combler vos attentes.

Mais vous avez aussi la possibilité de jouer des grooves Hard-Rock ou des grooves Heavy Metal sur des playbacks parfaitement dans le style.

Solo de batterie et improvisation

Publié le 22/03/2013

Le présent article de notre blog batterie n'est clairement pas accessible aux plus débutants puisqu'il y est question de solo et d'improvisation.

Nombreux sont les batteurs à nous gratifier d’un solo de batterie lors de leurs concerts. Certains albums «live» témoignent de ces moments particuliers où la batterie prend le devant de la scène. A votre tour d'en faire autant…

Il vous faudra dans un premier temps ordonner vos idées afin d’établir une progression dans votre solo pour monter peu à peu au plus fort de votre technique. Dans le cas d’un solo libre de toute contrainte musicale, n’hésitez pas à commencer tranquillement par quelques variations de débit, de doigtés et d’accents à la caisse claire. Cela permet de se sentir à l’aise et de ne pas forcer tout de suite avec ses muscles. Mettez votre charleston ou votre grosse caisse sur les temps pour plus de contrôle et un meilleur effet.

Voici donc un exemple pour vous mettre sur la voie de l’improvisation. Le tempo est à titre indicatif. Pratiquez à votre rythme et sans précipitation. La vitesse viendra en travaillant régulièrement.

Rien ne vous empêche d’appuyer les accents en superposant caisse claire et grosse caisse, tout en gardant la régularité de votre charleston sur les temps. Un bon exercice d’indépendance pour vos pieds. Rien n’empêche également de varier les doigtés à votre guise. Ecoutez notamment Ian Paice, de Deep Purple, qui est un exemple parfait de ces développements.

Jouez les accents sur toute la batterie, toms et cymbales, en développant lentement vos idées et en variant toujours débits, doigtés, accents et orchestrations. 

L'enregistrement propose quelques variantes dont vous pourrez vous inspirer pour développer vos propres idées de solo en improvisation :

Notez que certains doigtés ou certaines accentuations sont parfois remplacés par la grosse caisse, à la manière de John Bonham de Led Zeppelin. 

Enfin, si vous maîtrisez la technique des deux grosses caisses ou de la twin pedal, servez-vous en pour substituer par vos pieds, des phrasés joués habituellement par les mains. Cozy Powell, Gregg Bissonnette ou encore Bobby Rondinelli ont (ou ont eu) fréquemment recours à ce genre de manipulation rythmique dans leurs solos.

Pour travailler l'improvisation qui vous mettra sur le devant de la scène, rien de tel que l'étude des méthodes Soli & duos à la batterie ou Breaks & solos à la batterie.

Et pour une approche multimédia, sur des rythmes binaires ou ternaires, d'un niveau simple ou plus avancé, intéressez-vous aux cours de batterie How2Play dédiés au sujet.