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Cliché rock à la guitare avec doubles notes

Publié le 28/01/2013 , dans le blog guitare

Les doubles notes sont toujours du plus bel effet, notamment, comme ici, dans les plans solo de guitare rock !

Rappelons, au besoin, que la technique de jeu en doubles notes consiste, comme son nom l'indique d'ailleurs clairement, à jouer 2 notes en même temps, simultanément. On distinguera bien sûr cette approche des doubles notes dans le cadre du jeu en solo, des fameux accords de puissance (souvent de 2 notes également) que l'on retrouve dans le cadre de la guitare rythmique cette fois.

Il conviendra de jouer ces doubles notes comme des petits barrés, que l'on effectuera plus volontiers avec l'index ou le majeur de la main gauche. Et pour ce qui est de la main droite, il faudra bien entendu veiller à attaquer 2 cordes et non plus une seule, comme pour le reste du plan solo.

Ce cliché rock étant en Mi pentatonique mineur, les doubles notes, comme les notes "simples" d'ailleurs, appartiendront à cette gamme. Et plus précisément à la position 1 de la gamme mineure pentatonique de Mi, qui démarre à la case 12.

Comme vous pouvez le constater, les doubles notes ne sont pas le seul ingrédient de ce plan de guitare, les bends, release bend, pull-off et vibrato main gauche sont aussi de la partie pour enrichir le phrasé. Attention d'ailleurs, car le vibrato final s'effectue sur des doubles notes, ce qui n'est pas forcément évident au départ.

L'enregistrement proposé reprend le plan très lentement au départ puis de plus en plus rapidement. Travaillez, vous-aussi, de cette manière, en vous assurant que "tout y est" (rythme, précision des tirés, attaques…) avant de vouloir accélérer :

Pour découvrir d'autres plans du même genre, et en savoir plus sur les gammes pentatoniques de la guitare, reportez-vous aux ouvrages dédiés à la guitare rock et plus précisément les 200 plans rock pour la guitare.

Les moulins (paradiddles) à la batterie

Publié le 25/01/2013 , dans le blog batterie

Ce petit cours de batterie propose une approche technique de l'instrument, et plus précisément l'utilisation des moulins dans les grooves de batterie.

Rappelons que le moulin est un doigté, issu de la technique de tambour, dont la transposition à la batterie est particulièrement intéressante du fait des nombreuses possibilités sonores qu’il génère.

Le principe est de donner deux coups de la même main avant un accent. C’est un doigté qui permet d’alterner les accents à droite et à gauche.

On distingue 2 doigtés pour le moulin : D G D D G D G G et D G G D G D D G

Dans notre exercice, les deux moulins sont enchaînés sur deux mesures, mais il est bien sûr vivement conseillé, surtout si vous n'êtes pas encore familiarisé avec le doigté, de les travailler séparément au départ.

La première mesure alterne donc un accent à droite puis à gauche, à chaque fois sur le temps. Alors que dans la seconde mesure, cette accentuation alternée s'opère sur la dernière double croche (la quatrième donc !) du temps.

En guise de repère, la grosse caisse a été ajoutée sur tous les temps.

Ecoutez l'enregistrement correspondant… qui est une sorte d'objectif à atteindre, tant pour ce qui est de la régularité que du tempo.

A partir de là, vous pouvez construire des phrases ou des solos en moulin. Pour cela, travaillez des cellules d’une mesure en déplaçant vos mains sur les toms. Puis enchaînez au gré de votre inspiration !

Pour développer ce travail, et surtout le mettre en application sur des grooves de batterie, intéressez-vous au cours multimédia dédié à l'utilisation du moulin.

A moins que vous ne préfériez aborder le sujet avec l'aide d'une vidéo didactique consacrée au moulin et ses applications à la batterie.

Soudures de basse et batterie

Publié le 21/01/2013 , dans le blog basse

La basse et la batterie étant les garants du groove et de l'assise, leur complicité est essentielle au sein de n'importe quel groupe ou formation musicale.

Nous verrons ici comment la basse peut progresser en parallèle avec la batterie, c'est-à-dire être construite à partir de soudures (accents communs qui unissent la basse et la batterie) pour mettre en avant l’osmose parfaite entre les 2 instruments. 

Voici donc ce que l'on peut considérer comme la soudure parfaite. On peut d'ailleurs constater visuellement l’analogie des parcours entre la basse et la batterie :

Ecoutez l'enregistrement correspondant pour vous rendre compte à quel point c'est flagrant :

Analysons maintenant ce qui se passe…

Dans la 1ère mesure, le 1er temps est identique. Sur le 2ème, on conserve les temps fort et la 4ème double croche seulement, car il aurait été de très mauvais goût de jouer les 4 double croche comme la basse. Dans une soudure, il est conseillé de ne mettre en avant que les accents fondamentaux, et uniquement ceux là : la caisse claire placée sur la 4ème double croche du 2ème temps appelle les 2 croches du 3ème temps.

Dans la 2ème mesure, les 1er et 4ème temps sont soudés alors qu’au milieu (2ème et 3ème temps), il se passe également une soudure, mais qui n’est cette fois pas parfaite. Sur le 2ème temps, la batterie marque l’after-beat (en général sur les temps faibles, 2 et 4, de la mesure), grâce à la caisse claire sur la 2ème double croche puis la grosse caisse sur la dernière double croche de la basse. C’est l’osmose ! Elle enchaîne ensuite les 2 doubles croches du 3ème temps.

Conclusion : nous avons bien là une réelle soudure !

Cet exemple n'étant qu'un parmi bien d'autres possibles, vous êtes maintenant invité à travailler la méthode dédiée intégralement aux grooves basse et batterie, qui en comporte des tonnes… avec ou sans soudures !